vendredi 27 mars 2009

La recrudescence des produits verts

Depuis quelques mois, on peut remarquer la montée en puissance des communications publicitaires sur les produits verts.

En TV, il y a Apple qui communique sur son nouveau MacBook écologique.
La publicité met en avant la recyclabilité du produit, sa consommation réduite en énergie et l'absence de certaines substances toxiques


En affichage/presse, il y a la campagne Le Chat sur son produit écoefficace
=> les visuels de la campagne sont disponibles dans l'artible du
Henkel et ses produits éco-efficace du 18 janvier

Ces quelques exemples démontrent que les annonceurs sont en pleine réforme du point de vue du développement durable et cela marque une réel réflexion de la part des entreprises sur cette problématique. En effet, avant les marques compensaient les dégâts causés à l'environnement via du mécénat ou des dons, ils sont maintenant passés à l'étape supérieure en s'impliquant plus profondément dans la conception de produits écologiques.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Je serais moins optimiste que vous sur la "réforme" DD de ces deux grandes marques. Apple, passe encore - il y a une amélioration quantifiable par rapport à avant, où ils ne faisaient strictement rien côté DD. Mais Le Chat qui lave plus vert que vert, dans le genre pseudo-produit écolo, c'est un modèle. Un modèle de ce qu'il faut faire pour être durablement décrédibilisé (je l'évoque sur mon blog).

Le problème, c'est que ces produits ont des clients citoyens, qui les achètent parce qu'ils ont réfléchi au sujet, qu'ils recherchent plus qu'une image soi-disant écolo. Ce n'est pas parce qu'une marque dit telle chose qu'elle est forcément crue par ces clients. Quand une marque communique, elle doit être prête à ce que sa parole ne soit pas bue comme de l'eau pure, mais remise en question, analysée. Et comme vous le savez, Le Chat craint l'eau... ;-)

Pour nous, communicants, cela implique de changer profondément d'approche, de ne communiquer que quand on est sûr que tout ce sur quoi l'on communique est inattaquable. De considérer les cibles non comme des consommateurs béats, mais des individus intelligents et réfléchis. De savoir que l'argument vert est à double tranchant.

La réelle réflexion, pour l'instant, elle est chez les PME spécialisées. C'est moins visible mais beaucoup plus efficace que les grands annonceurs traditionnels, qui n'ont, eux, pas encore compris de quoi il retournait, et qui voient encore le DD comme un argument marketing à pas cher, au risque de tuer la poule aux œufs d'or. De l'or vert, bien sûr.