Le bilan 2012 "Publicité & Environnement", édité conjointement par l'Ademe et ARPP sur l'année 2012, est sorti en septembre 2013. Malgré une édition tardive, le rapport met en avant quelques avancements.
Tout d'abord, un point méthodologique :
1) Etude réalisée entre le 1er septembre et le 31 décembre
Même si le rapport ne porte que sur 4 mois de l'année, il est important de noter que cette période concentre une part importante des investissements media.
2) 11 secteurs analysés : agriculture / alimentation / ameublement - décoration / appareils ménager / automobile - transport / BTP / boissons / entretien / énergie / hygiène - beauté / immobilier
11 secteurs importants et largement susceptibles de faire du greenwashing. Il est néanmoins regrettable que le secteur de la grande distribution et également l'high tech ne soient pas analysés.
- Media concernés : bannière internet et presse
La télévision n'est pas pris en compte dans le bilan car l'ARPP contrôle tous les films avant diffusion. Cependant, il aurait été important d'intégrer au sein de ce rapport les communications en affichage.
Les résultats :
- 11 297 publicités analysées
- 405 publicités environnementales
- 21 publicités présentant des manquements
- 13 réserves
Au global, 3 % des publicités affichent un argument écologique et 5% des publicités affichent des manquements. Des résultats comparables à l'année précédente ce qui témoigne d'une stabilité et peut être également d'une maturité en termes d'auto régulation.
Le rapport "Publicité & Environnement" est un baromètre utile pour voir l'amélioration de la qualité de la communication sur un volet du développement durable. Cependant, il serait important, à l'heure actuelle, d'avoir ce même baromètre sur les deux autres volets du DD : économie et social. Deux arguments qui sont de plus en plus utilisés en ces temps de crise.
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