Du point de vue du consommateur comme des entreprises, le principal frein à l’achat ou la mise en place du développement durable est le prix. Ce critère devient une priorité à l’heure où le pouvoir d’achat baisse, où la croissance stagne et où les entreprises font face à une crise de la consommation.
Le développement durable arrivera-t-il à passer cette étape ? Ou deviendra-t-il uniquement un argument marketing de plus ?
Afin de passer cette crise, le développement durable doit démontrer sa réelle valeur ajoutée en termes de coûts : il doit être rentable et surtout profitable. Cependant face à cette crise, on voit ressortir, au sein de l’opinion publique et plus particulièrement des consommateurs, une critique du modèle économique (rentabilité à court terme) ce qui profite au développement durable.
En effet, à l’heure actuelle, les tendances de consommation affichent beaucoup de contradictions : priorité au critère rapport qualité / prix et en même temps, intégration de valeurs morales et éthiques dans les critères d’achat.
Malgré la prépondérance du prix dans l’acte d’achat, les autres critères comme l’environnement ou le social prennent de plus en plus d’importance et il est nécessaire, pour les annonceurs notamment ceux du secteur du Food de prendre le tournant de cette tendance.
Les consommateurs recherchent du sens, une valeur citoyenne dans leurs achats et afin de répondre à la demande grandissante, il leur faudra « conduire les changements qui s’imposent, de repenser la conception des produits, leur cycle de vie et leur communication ». (Pierre Siquier, AACC)
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