Le 4 décembre, l’Union des Annonceurs a présenté sa charte pour une communication plus responsable.
Présentation
5 engagements pour une communication plus responsable :
- Engagement 1 : Inscrire l'ensemble de ses prises de parole externes dans le cadre de ses codes de communication responsable
- Engagement 2 : Inciter les publics auxquels on s'adresse à des comportements responsables
- Engagement 3 : Utiliser avec loyauté les données privées sur ses clients finaux dans sa démarche marketing et commerciale
- Engagement 4 : Engager un process interne permettant de valider les communications avant leur diffusion externe
- Engagement 5 : Intégrer l'impact environnemental dans les critères de choix des supports de communication
Objectifs de la charte
Par cette charte, l’UDA pousse ses adhérents à s’organiser en interne pour s’assurer que les codes existants et les normes en vigueur soient appliqués (BVP, Afnor, Charte de l’e-mailing sur les données personnelles…) et apporter la preuve de ce bon management.
Le but est d’arrêter les faux pas sur des messages non compatibles avec le développement durable, qui induisent en erreur sur l’impact réel du produit ou service, vis-à-vis de l’environnement ou de la santé du client.
La charte veut instiller plus de vérité et de principes moraux dans la communication quelle qu’elle soit (institutionnelle, commerciale, media ou hors media), un marketing plus soucieux de la personne privée, des parties prenantes et des pratiques écologiques.
Critiques des principes d’auto régulation
Les ONG participant au Grenelle de l’Environnement critique le BVP, l’instance de régulation de la publicité.
Selon elles, le BVP n’a plus sa légitimité et sa crédibilité pour réguler l’activité publicitaire : laxisme dans la vérification des publicités, inexistence de pouvoir sanctionnant... De plus, le groupe de travail sur la publicité a refusé la proposition des associations de participer aux procédures de vérification des publicités avant parution.
Bilan
La charte prouve la bonne foi des annonceurs de s’engager dans une communication respectant plus le développement durable. Cependant, en refusant la collaboration avec les ONG et en gardant les instances d’auto régulation, les 3 parties de la communications (annonceurs, agences et medias) montrent une volonté « d’image » plutôt qu’une volonté profonde de communiquer d’une façon plus responsable.
De plus, cette charte se rajoute aux documents déjà existants : il y a déjà énormément de chartes, de codes de bonne conduite, d’actes d’engagement… qui formalisent les engagements et les volontés du secteur de la communication à respecter plus le développement durable au sein de leur métier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire